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Cet article pourrait être le début d'un conte imaginaire, mais l'espoir est concret et envisageable.....

Utiliser l’extraordinaire pouvoir régénérant d'une cellule souche de fœtus humain pour lutter contre… les rides ;  mais aussi pour les greffes de peau, et ce qui m'interresse le plus, l'implantation de nouveaux neurones : pour mon pancréas, pour ma polio, contre ma rétinopathie, contre ma neuropathie,  contre la réapparition de mes cancers (hormonaux),etc... un vrai puit de science mon corps (lol)

... Et la recherche avance...l'espoir sur la ligne de l'horizon de notre avenir de grands corps malades ...

Fabriquée en Suisse et lancée il y a quelques mois en toute discrétion aux États-Unis, Neocutis, la première crème antirides à base de fœtus humains, est depuis quelques jours au centre d’une grosse polémique.

Les précieuses cellules ont en effet été obtenues à la suite d’un avortement (ce qui provoque les foudres de certains).

Et si ce produit n’est pas autorisé à la vente en Europe, on peut facilement se le procurer via le Web, moyennant 90 €.

Savez-vous que c'est Obama qui a autorisé cette étude ?

et notre Zarkoléon, il se décide quand ?

Il se trouve qu’une patiente qui avait avorté, a fait don de quelques cellules de peau de son fœtus, explique le fabricant de Neocutis.

Ensuite, ils ont reproduit ces cellules en laboratoire afin de faire la crème.

C’est au sein du service de gynécologie-obstétrique et génétique du CHU de Lausanne (Suisse) que cette crème a été élaborée.

En opérant des fœtus in utero, les chercheurs se sont rendu compte qu’une fois nés, les bébés n’avaient ensuite aucune cicatrice. Ils se sont donc dit que les cellules de fœtus devaient avoir des vertus régénératrices qui pouvaient servir à soigner les grands brûlés.

Les scientifiques ont donc mis au point une crème permettant d’obtenir des résultats inespérés sur des patients à l’épiderme très abîmé.

Afin de développer leur découverte, les chercheurs décident ensuite de s’associer à un laboratoire privé, Neocutis, et l’autorisent à commercialiser, uniquement aux États-Unis et en passant par le corps médical, la première crème antirides à base de cellules fœtales.

« Les dermatos la conseillent aux patients qui ont suivi des traitements qui leur ont desséché la peau ou à ceux qui cherchent un antirides.

Ils proposent différentes concentrations pour des usages divers ».

De son côté, le généticien Axel Kahn n’est pas choqué par ce nouveau produit. « Avant qu’il ne soit interdit dans les années 1990 en France en raison de possibles transmissions de virus, l’industrie cosmétique a longtemps utilisé du placenta humain, considéré comme un déchet opératoire et récupéré dans les hôpitaux. Les cellules de fœtus ou de placenta n’ont rien à voir avec les cellules souches embryonnaires.

Ces dernières, qui sont issues d’un être humain en puissance, sont au centre d’un enjeu éthique, contrairement aux autres. »

Voilà, peut-être un produit miracle que j’utiliserai volontiers, car suite aux chimiothérapies et aux rayons, ma peau a changé du tout au tout, et si j’étais riche…. Je me la procurerai sans tarder !

Pour info, une archive de 2008 :

En France, cofinancé par l'Inserm et l'Association française contre les myopathies, I-Stem est le seul centre français ( il n'en existe que quelques-uns dans le monde) entièrement dédié aux cellules souches. Après un intense débat éthique, il a été autorisé en 2005 à importer et travailler sur ces cellules issues d'embryons humains, celles dont les pouvoirs de régénération sont le plus étendus. Évidemment, nos membres ne repousseraient pas instantanément, mais les organes abîmés pourraient être remplacés grâce à des greffes de cellules humaines (neurones, muscles cardiaques...) fabriquées en laboratoire. Les premières expériences sur la souris ont donné des résultats spectaculaires. Du coup, les malades, et plus spécialement ceux pour lesquels il n'existe aujourd'hui aucun médicament, reprennent espoir. A Evry, on fabrique des neurones à partir d'embryons humains.

Cette archive là, date de 2009 :

peu à peu, ils avancent, mais l’éthique freine…

C'est une première mondiale, française, qui donne à rêver. Marc Peschanski, patron d'I-Stem*, l'Institut des cellules souches basé à Evry (Essonne), publie aujourd'hui dans la revue médicale « The Lancet » des travaux d'une portée immense : lui et son équipe ont réussi à fabriquer un épiderme humain. Ils ont travaillé à partir de cellules souches embryonnaires (issues d'embryons donnés à la science à la suite de FIV surnuméraires). Des cellules physiologiquement immortelles, reproductibles à l'infini, qui apparaissent chez l'embryon humain entre cinq jours et demi et sept jours et demi après la fécondation. A ce stade précis, elles ont la capacité inouïe de donner toutes les cellules de l'organisme.

Le premier objectif a été d'obtenir des cellules souches de peau (kératinocytes) semblables à celles naturellement présentes dans l'épiderme humain. Pour cela, les magiciens de la science ont fabriqué une « niche cellulaire », un « bain de culture » pour les aider à devenir des cellules de peau. Ce traitement a été maintenu quarante jours (le temps qu'il faut à un embryon pour former son épiderme), puis les cellules de peau ainsi obtenues ont été greffées sur des souris. Douze semaines après, un épiderme humain adulte normal avait poussé sur les rongeurs. Marc Peschanski espère, d'ici à deux ans, commencer les essais cliniques sur l'homme. Il rêve de créer une « banque de peau ». « A partir de cellules souches embryonnaires conservées au congélateur, on pourra faire de la peau à volonté.

Au lieu d'attendre que la nature fabrique la peau, on en crée comme elle.

Le fait de ne pas devoir attendre est crucial : actuellement, pour tenter de sauver un grand brûlé, on prélève un timbre-poste de sa peau et on obtient, trois semaines après, un mètre carré d'épiderme à lui greffer. Problème : entre-temps, la personne meurt souvent de déshydratation, ou d'une infection. Avec la banque de peau, on aurait une réserve de peau immédiatement disponible.

Restent deux inconnues : convaincre des industriels de marcher avec eux. Et le verrou, éthique, devra sauter : la loi de 2004 interdit encore en France  la recherche sur l'embryon, sauf dérogation (comme pour I-Stem). Lors de la révision de cette loi l'an prochain, seule une autorisation franche de la recherche sur l'embryon permettra d'avancer. *I-Stem (Institut des cellules souches pour le traitement et l'étude des maladies monogéniques) est financé à 50 % par l'Inserm et 50 % par l'AFM (Association française contre les myopathies) donc par le Téléthon (www.istem.eu).

PS:

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